Les demoiselles au garou
Les demoiselles au garou étaient souvent victimes de balles bénites
La dame de Noirmoutier
Une demoiselle au garou de Noirmoutier venait régulièrement à l’abbaye d’Orouët. Vêtue dans une belle robe blanche, elle venait le soir et restait dans un champ à côté. Elle vint pendant deux ou trois ans. A chaque fois, on cherchait à la faire partir. Toutefois, elle ne faisait pas de mal.
Un soir, un villageois vint à sa rencontre, un fusil à la main. Mais bien qu’il activait la gâchette, le coup ne partait pas. Aussi, il emporta avec lui une balle pour la faire bénir à la messe un dimanche. Toutefois, il voulait l’obtenir à l’insu du prêtre. Pour ce faire, il cacher la balle sous les tentures du retable. Après la messe et la bénédiction de la balle, il repartit de l’église avec sa belle dans la poche.
Le soir venu, il tira sur le garou. Il découvrit alors la belle dame. Il l’enterra dans le secret, en plaçant au-dessus de son corps celui d’un chien.
La demoiselle de Paris
Devenue garou, une femme venue de Paris était changée en lièvre. Elle fut tuée par le propriétaire d’un moulin sur les bords de l’Yon. Alors la farine du meunier se transforma en son.
La demoiselle de Chamdenier
Chaque nuit, un garou venait troubler les habitants d’une ferme de Champdenier. Pour récupérer leur calme, ils firent bénir une balle. Le soir venue, le coup fut tiré. Une jeune fille, avec de beaux habits gisait alors dans le sol. Cette fois-ci encore, on l’enterra en plaçant à proximité un chien mort. Cette technique permettait de détourner les recherches. En effet, lorsqu’on découvrait le chien, on ne creusait pas plus profond et on ne découvrait pas le forfait.